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  • Photo du rédacteurRonald Haakman

L'ORIGINE



Le racisme ou le refus à la différence n'est qu'un malentendu savamment entretenu par les églises de toutes obédiences et de pouvoirs politiques d'arrière-garde. Le rejet de tout ce qui n'est pas conforme à l'image renvoyée par l'autre est violent, irraisonné et correspond à une peur inconsciente. L'animosité que peut provoquer la rencontre de deux individus aux différences marquées serait sans objet s'ils connaissaient les raisons de leur spécificité. Un exemple facile à comprendre lorsqu'il s'agit de couleurs de peaux. Un épiderme n'est que le résultat de son environnement.


Généralement situé dans des contrées tempérées au rayonnement ultraviolet de moindre importance, l'épiderme est moins sollicité par ce rayonnement est donc moins assujetti à une montée de mélatonine, d'où la peau claire. d'autre part, l'appendice nasal relativement étroit n'est pas soumis aux impératifs de refroidissement de l'air inspiré dans le dessein de protéger bronches et poumons, contrairement aux ressortissants des pays équatoriaux.


D'où un nez plus large, des narines épatées et une peau foncée servant de protection contre la violence des ultraviolets. La peau dès lors nécessite davantage de mélatonine. C'est un processus qui remonte à des millénaires et a fini par faire partie de l'ADN des premiers individus concernés. À part ces quelques diversités d'ordre mineur, l'homme, qu'il soit du Nord, du Sud, de l'Est ou de l'Ouest est le même partout. Il a la même soif de connaître, les mêmes peurs et les mêmes aptitudes à l'existence. L'ignorance est un handicap fâcheux aussi, celui qui passe à côté de la connaissance, de la curiosité et de l'imagination se prive des atouts et outils indispensables à la compréhension du monde et à l'éveil de soi.


Sur les sept milliards d'individus peuplant actuellement la planète, moins d'un quart est composé d'authentiques Occidentaux. La suprématie « dite » caucasienne, selon l'appellation américaine, a du plomb dans l'aile. Dans une centaine d'années, la peau claire frisera l'attraction et ne sera plus qu'une relique du passé à traiter avec retenue.



Serait-ce une façon comme une autre d'accéder à une sorte de sagesse du type « Homme revisité » mettant en évidence une plénitude assumée? Le chamboulement qui s'opère au quotidien et auquel beaucoup sont indifférents réservera bien des surprises. Nombreux sont ceux qui ne croient pas aux nouvelles orientations. Ils sont persuadés d'avoir le temps de pouvoir contourner l'inéluctable en comptant sur le brio inventif de l'homme, pour trouver les réponses adéquates aux changements attendus.


Se convaincre que l'homme ait les moyens de contrer les forces naturelles qu'il a mises en marche, est une vue de l’esprit qui ne mérite même pas de commentaire. C'est d'une prétention abyssale. L'Homme, depuis qu'il jouit de la planète, n'a su que battre et combattre ses semblables pour s'approprier bien et pouvoirs, ainsi qu'une légitimité à travers la terreur.



Il prend, use et abuse sans discernement, ni respect et se comporte avec une sauvagerie inégalée. Il vilipende avec grandiloquence et mauvaise foi, les ethnies dites « primitives » qui agissent et prélèvent avec discernement la nourriture et le matériel dont ils ont besoin pour vivre sans cumuler. L'Occident, en peu de temps, a mis le monde à sac, tuant au passage des milliers d'individus. Ils n'ont cessé de spolier et de dévaster tribus et communautés en colonisant les trois quarts de la planète, ils s'enrichissaient en volant les ressources des Autochtones, entassant leur butin résultant des pillages en spéculant sur le dos des vaincus. Allemand d'origine marocaine ou française d'origine ghanéenne.


Pourquoi mentionner l’origine si ce n’est pour qualifier la différence et en faire une tare. Il ne viendrait à l'esprit de personne de mentionner les origines auvergnates d'un Parisien ou celle d'un Berlinois du Mecklembourg.



Le racisme est une notion culturelle, enseigné dès la maternelle dans le but non avoué de stigmatiser l'étranger, l'exotique, celui qui vient d'ailleurs, celui dont il faut se méfier. Le racisme se vit dès le plus jeune âge. Souvent à travers des réflexions parentales et durant la scolarité, dont l’enseignement ressemble plus à un formatage qu’à un éveil. La discipline y prend trop souvent le pas sur la créativité. Il n'est apparemment pas question d'accroître l'imaginaire de l'enfant.


Le but recherché serait plutôt de créer et d'amplifier le nombre de futurs consommateurs. Le vœu le plus cher de ceux qui régissent la planète serait de disposer d'un gigantesque réservoir d'individus réduits aux addictions de gadgets inutiles.



C'est en voie de réalisation. Ce vieux rêve qui perdure depuis l'Antiquité est la formule idéale pour le maintien de la cohésion sociale. C'est également la meilleure méthode pour garantir une totale mainmise sur les populations. Le concept du « pain et des jeux » n'est pas près de tomber en désuétude. L'Homme produit, consommateur indéfectible et chair à canon selon les besoins du moment, n'est qu'un potage nourricier au service d'une petite coterie de la finance.


C'est grâce aux strates de la misère, tant matérielles qu'intellectuelles, sur lesquelles s'est complaisamment édifiée la société, que le nabab peut continuer à assurer sa pérennité.

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